Le silence des dolmens de Loïk Le Floch-Prigent

Il sentait bon la Bretagne et les mystères ce livre…. Quand j’ai vu le titre et la couverture, je n’ai pas hésité une seconde…. Mouais, dommage, j’aurais du m’arrêter à ça. J’ai en plus découvert en le lisant que c’était un second tome des aventures d’Ernestine. Le premier étant Granit Rosse.

Commençons par cadrer un peu… Je suis sure que vous vous demandez où vous avez entendu parler de Loïk Le Floch-Prigent. Je n’ai pas arrêter jusqu’à ce que je regarde sur Internet… Un marin? non. Un tennisman? non. Je vous aide: ingénieur de formation, ce monsieur n’est autre que l’ancien PDG de Rhône-Poulenc, d’Elf Aquitaine, de GDF et de la SNCF, le tout dans les années 80-90. Et si, on s’en souvient de ce nom, c’est parce qu’il a défrayé la chronique avec de nombreuses mises en accusations et autres. Ça, c’était pour l’auteur, histoire de se rafraichir la mémoire, parlons maintenant de cet ouvrage.

Petit résumé:

Ernestine tient un bar à Trébeurden, au début des années 1960. Quand elle hérite d’un cousin de son père dont elle n’a jamais entendu parler, sa curiosité légendaire se réveille ! Qui était Fañch Derrien, grand propriétaire breton ? Et pourquoi son père avait-il rompu tout contact avec lui ? Accompagnée de Georges, pêcheur au grand cœur, et de son ami d’enfance le commissaire Léon Le Troquer, elle décide de mener l’enquête auprès des habitants des Sept-Saints au Vieux-Marché, où se trouve une étrange chapelle sous un dolmen. Lorsqu’elle découvre que le premier héritier de Fañch est mort soudainement, le mystère s’épaissit et l’aventure commence pour Ernestine et ses compères. Entre anciens militaires, notables bretons, karabassen et hommes d’églises, ils vont avoir fort à faire !

Ce n’est pas parce que mon andouille est mal passée dans mon estomac qu’il faut que j’imagine des crimes partout!

Mon avis sur l’ouvrage:

Il m’aura fallu beaucoup de temps pour finir ce livre alors qu’il est très court, mais il m’a paru interminable!

Je n’ai pas apprécié grand chose dans cet ouvrage hormis les personnages qui sont bien sympathiques. Pour le reste, c’est plus compliqué. L’écriture est simple et sans fioritures, ponctuée de mots bretons (bon ça passe) mais la construction, j’ai eu plus de mal. Imaginez: vous lisez un roman qui se passe dans les années 60, en Bretagne mais vous voyez Maitre Yoda partout! la faute à certaines tournures de phrases. On parlait peut être comme ça à ce moment là en Bretagne mais moi le « café tu auras, des crêpes tu n’auras point mais pain-beurre tu peux », bah j’ai eu l’impression d’être en plein « bigouden wars » et ça m’a gênée tout au long de ma lecture. En fait, je ne voyais plus que ça.

L’histoire en elle-même sinon était plutôt pas mal avec un duo d’enquêteurs improbables, le pécheur de homard et la crêpière, le tout arrosé de lambig (eau de vie bretonne). Un peu longuet et répétitif mais ça aurait pu passer.

Une chose est sûre, je ne lirai pas le prochain…

Tu vois ce que c’est les cousins à la mode de Bretagne! On n’a jamais entendu parler l’une de l’autre, et maintenant on veut se voir très vite! On a un beau pays non?

Lu du 30 décembre au 7 janvier 2020

Publié aux éditions de Borée.

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