Un jardin en Australie de Sylvie Tanette

Ne pas se fier à une couverture ou à un résumé, c’est pourtant pas bien compliqué….

Petit résumé:

Quelque part vers le centre de l’Australie, la cité minière de Salinasburg s’étale en bordure du désert. Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l’abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d’où les morts ne partent pas ».

Tout commence dans les années 30. Ann, née dans la bonne bourgeoisie de Sydney, choisit contre l’avis de sa famille de suivre son mari aux confins du désert. Elle aura toute sa vie le projet fou d’y faire pousser un parc luxuriant. Soixante-dix ans plus tard, une jeune Française, Valérie, dirige un festival d’art contemporain dans la même région reculée. Sur un coup de cœur, elle s’installe dans une maison décrépie mais envoûtante, entourée de plantations désormais délaissées. Valérie est très inquiète pour sa petite fille Elena. A trois ans, Elena ne se décide pas à parler. Après sa mort solitaire, Ann veille secrètement sur ce qui reste de son jardin et sur ses nouveaux habitants….

Si éloignées, si dissemblables, Ann et Valérie affrontent toutes deux l’adversité et trouvent un vrai réconfort là, au bout du monde. Et bien qu’elles ne puissent se connaître ni même se croiser, elles se rencontrent par-delà les années dans cet envoûtant coin de verdure. Un havre de liberté. Un jardin à soi.

Mon avis sur l’ouvrage:

C’est un rendez-vous complètement raté avec ce roman, j’attendais quelque chose sans avoir qu’il n’y avait rien à attendre, pas de réponses, pas de fin, je pourrais aller jusqu’à dire pas forcément de logique. On suit ces deux femmes, Ann et Valérie, elles ne peuvent pas se rencontrer, notamment à cause d’un fait très simple, Ann est morte et c’est son fantôme qui reste à la maison. J’attendais le moment où on allait « voir » ou sentir cette interaction, j’attends toujours. J’attendais le moment où j’allais saisir mais tout n’est jamais dit qu’à demi-mot: la mort de Justin, la folie d’Ann et ça m’a perdu. On n’est plus dans le mysticisme mais dans le non-dit et je n’ai pas réussi à voyager dans ce lieu ô combien mystérieux, j’attendais, j’attendais, j’attendais… Finalement ça résumé ma lecture.Dommage, l’idée était présente, l’écriture plaisante et le lieu sauvage, des personnages peut être trop différent, sans lien il m’a manqué trop de choses…. Ca ne marche pas à tous les coups.

Lu le 21 janvier 2024

Publié chez Grasset

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