Les lumières de septembre de Carlos Ruiz Zafon

Dernier tome de la Trilogie de la brume composée de Le prince de la brume et de Le palais de minuit, j’étais très heureuse de replonger dans cette ambiance particulière…

Petit résumé:

  1. Au manoir de Cravenmoore, en Normandie, la jeune Irène et son frère Dorian arpentent pour la première fois les couloirs interminables, les pièces interdites peuplées de marionnettes et d’automates, tout un univers étrange et fascinant… Sous l’œil de leur mère, Simone, récemment embauchée comme femme de charge auprès du propriétaire des lieux, l’inventeur de jouets Lazarus Jann, les enfants redonnent vie à la vieille demeure. Mais leurs jeux et leurs rires réveillent bientôt quelque chose…
    Une ombre maléfique, oubliée depuis vingt ans, qui ne demande qu’à faire de nouveau couler le sang…

Mon avis sur l’ouvrage:

J’ai bien entendu dévoré ce roman, il faut dire que l’écriture est toujours si belle, si poétique et pourtant si dure. Je suis devenue une véritable fan. J’avais donc vraiment hâte de lire de ce dernier tome de la trilogie de la brume, j’avais tellement adoré les deux premiers.

On retrouve tout ce qui fait la magie (noire?) des deux autres, des enfants courageux, des forces maléfiques et l’angoisse. Oui, n’oublions pas qu’à la base, cette trilogie est plus jeunesse (plutôt ado selon moi quand même), que destinée à un public adulte mais franchement, ça ne se ressent pas du tout.

C’était une fois de plus incroyable, cependant, j’ai eu l’impression durant tout le livre de l’avoir déjà lu, le parallèle avec Le prince de la brume et quand même très fort et je dois dire que même si la magie est là, le fantastique, tout, j’ai eu en compagnie cette impression, au point d’aller chercher le prince de la brume dans ma bibliothèque et de vérifier que j’avais bien deux livres distincts devant moi. Ça n’enlève rien à la superbe du roman mais c’est très perturbant. Il aurait peut être mieux fallu que ça se passe au même endroit avec des protagonistes différents, je ne sais au lieu de faire trois indépendants mais là, vraiment, ça m’a gênée.

J’en garde malgré tout un superbe lecture pleine de poésie et de tristesse, à l’image des livres de Carlos Ruiz Zafon, toujours du grand art.

Lu du 4 au 5 septembre 2021

Publié chez Robert Laffont

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